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1. |
Le Coeur Bat
25:00
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« Horror has a face. And you must make a friend of horror. Horror and moral terror are your friends.
If they are not, then they are enemies to be feared. They are truly enemies. »
I
Portés par tous, les regards s'annulent
Angoisse, oxygène de la société-mule
Elle nous porte sur son dos, l'œil triste
Flottaison, adaptation, survie sur piste
Dans le mur la mule avance, œil triste
Férale jamais, famicosa manent
Être au monde
Comme une lame dans les muscles
Survivre est un art
Le muscle s'affaisse en même temps que le regard
Le cœur bat encore
Comme une lame dans les muscles
Survivre est un art
Le muscle s'affaisse en même temps que le regard
Le cœur bat encore
II
Dans le silence vertigineux se trouve la lumière
Les simulacres s'envoleront
Dialogues, paroles, socialités en cendres fumantes
Le cœur bat encore, le cœur bat encore.
Vanité suspendue, verba volant
Au bout du fil
Arrières-mondes disparus
Comme, en bouts, file le temps, toujours…
Toujours…
Flottaison, adaptation, survie sur piste
Dans le mur la mule avance, œil triste
Férale jamais
Le cœur bat encore.
III
Je te crèverai par la lame comme le muscle s'affaisse
Piégerai tes entrailles de tout ce qui peut exploser,
Étranglerai sagesse
Parce que
Oh… Monde, monde étranglé, ventre froid…
Je te crèverai par la lame comme le muscle s'affaisse
Je brûlerai tes yeux d'effroi
Piquerai tes organes mortels, te remplirai de drogues vitales
Piégerai tes entrailles de tout ce qui peut exploser, étranglerai sagesse
Société-mule, mules de la société
J'appelle les feux autistiques
Sang et larmes jusqu'au chaos originel, parce que.
Je brûlerai tes yeux d'effroi
Piquerai tes organes mortels, te remplirai de drogues vitales
Piégerai tes entrailles de tout ce qui peut exploser, étranglerai sagesse
Société-mule, mules de la société
Sang et larmes jusqu'au chaos originel, parce que.
Parce que.
Le cœur bat encore.
IV
Être au monde
Comme une lame dans les muscles
Survivre est un art
Être au monde
Comme une lame dans les muscles
Survivre est un art
Le muscle s'affaisse en même temps que le regard
Portés partout, les regards s'annulent
Angoisse, oxygène de la société-mule
Elle nous porte sur son dos, l'œil triste
Flottaison, adaptation, survie sur piste
Dans le mur la mule avance, œil triste
Oeil triste, férale jamais
Dans le silence vertigineux se trouve la lumière
Les simulacres s'envoleront
Dialogues, paroles, socialités en cendres fumantes
Le cœur bat encore, glocks dans la glotte, le cœur bat encore.
Vanité suspendue, verba volant
Au bout du fil
Arrières-mondes disparus
Comme, en bouts, file le temps, toujours…
Toujours…
Je te crèverai par la lame comme le muscle s'affaisse
Je brûlerai tes yeux d'effroi
Piquerai tes organes mortels
Vents mornes glauques
Au début du fil
Glocks dans la glotte
Les grottes restent
Famicosa manent
J'étranglerai sagesse
Oh… Monde, monde étranglé, ventre froid…
Je te crèverai par la lame comme le muscle s'affaisse
Je brûlerai tes yeux d'effroi
Piquerai tes organes mortels, te remplirai de drogues vitales
Piégerai tes entrailles de tout ce qui explose
J'appelle les feux autistiques
Sang et larmes jusqu'au chaos originel, parce que.
Le cœur bat.
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2. |
Infanticide
07:00
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Ange mort, étoile filante,
Ennui fragile des angoisses futiles,
Refus tranquilles et bouches obliques,
Séparations abouties des répliques en plastique,
Supplications intestines,
Mangement de soi.
Fâcheuse envie, toute retenue,
Faucheuse de vies, sans retenir,
Cracheurs de feu, tempérance, température,
Capricorne désossé,
Zodiaque fendu,
Écliptique cabossée,
Rendus aux arcs en flèches chercheuses,
Chercheuses, chercheuses, chercheuses.
Il n’y a pas d’amour.
Les relations sont des ellipses d’ellipses
Tu me tues quand tu me parles
Tu me tues quand tu me regardes
Il n’y a pas d’amour.
Je vis, je meurs, je me brûle et me noie.
Quoi que tu fasses tu me tu,
En me naissant tu me tuas,
Tu as eu ton temps, j’ai le mien.
(Tumeur — Parricide — Angle mort)
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3. |
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4. |
Salem
07:00
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Je planète ton être en friches de navires brisés, enflammés
La lune se fend, ses parties atterrissent dans ta gueule
Martyr de mes nuits, je t’asperge de sens
Je crève tes tympans avec mes coudes
Verse de l’acide dans tes orifices
Enveloppe ton corps dans un parachute de toi-même (te jette d’un avion)
Martyr, martyr, balance-toi sur le gril
Répand tes viscères sur les bambous de ta bonne mère
Je t’étrangle avec une ceinture d’explosifs
Envoie une fusée spatiale directement dans ton ventre
Te transforme en pavé et te jette sur la fenêtre de ton âme
Te remplis d’alcool avec un entonnoir et te tire dans ta bouche
Brûleurs de sorcières - Lyncheurs de circonstance
(They are asleep)
Le jugement dernier
Sombre et tragique
Calme et tranquille
Disperse tous tes toi-mêmes dans des urnes aux noms de personne
Comme tu vas sentir les cordages tendus des quatre mondes
Scène de chasse en Bavière au village sans prétention
Des fourches dans les yeux pour l’altérité
Tu n’avais qu’à pas être autre
Tu n’avais qu’à pas être autre
Tu n’avais qu’à pas être autre
Tu n’avais qu’à pas être autre
Tu n’avais qu’à pas être autre
Être autre
Mon village, ma ville, mes porcs, ma taule,
ma famille, ma nation, ma race
Ma petite normalité de merde
Que de la merde, que de la merde
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5. |
S'Evaporer
07:00
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6. |
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Life.
Clean your expression
Lose those faces
We are all gates of this prison
Stay in line and fuck your own head
Life is ready for you
Greedy ghouls will scavenge what remains of you
And you will die by the knife
I watch you from afar
(Ribs falling apart)
The panopticon restraints its angle on you
Watch and kill everything that lives and matters
You are nothing, nobody cares
Whatever happens is anhistoric
Snipers will have you for dinner
Before you get out of your mother
We call this a living,
With control freaks in our brains
I watch you from afar
I closed all entries and exits
Freedom is unbearable
Yet, unavoidable.
We will, we will,
Smash, smash, smash,
And destroy what destroys us.
It will be modern art of some sort
And this time we will care
The old world has to burn
And the old guard has to watch it
I watch you from afar
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7. |
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video : https://youtu.be/5aAf4QkAX3E
Pria di morir sul fango della via,
Imiteremo Bresci e Ravachol ;
Chi stende a te la mano, o borghesia,
E un uomo indegno di guardare il sol.
Le macchine stridenti dilaniano i pezzenti
E pallide e piangenti stan le spose ognor,
Restano i campi incolti e i minator sepolti
E gli operai travolti da omicidio ognor.
E a chi non soccombe si schiudan le tombe,
S’apprestin le bombe,
S’affili il pugnal.
È l’azione l’ideal !
Francia all’erta, sulla ghigliottina,
Tronca il capo a chi punirla vuol ;
Spagna vil garrotta ed assassina ;
Fucila Italia chi tremar non suol.
In America impiccati, in Africa sgozzati,
In Spagna torturati a Montjuich ognor;
Ma la razza trista del signor teppista
L’individualista sa colpir ancor.
È l’azione l’ideal !
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8. |
Je Contre (Demo)
09:18
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Exegi monumentum aere perennius
regalique situ pyramidum altius,
quod non imber edax, non Aquilo inpotens
possit diruere aut innumerabilis
annorum series et fuga temporum.
Non omnis moriar multaque pars mei
uitabit Libitinam; usque ego postera
crescam laude recens, dum Capitolium
scandet cum tacita uirgine pontifex.
regnauit populorum, ex humili potens
princeps Aeolium carmen ad Italos
deduxisse modos. Sume superbiam
Dans le noir nous verrons clair, mes frères.
Dans le labyrinthe nous trouverons la voie droite.
Carcasse, où est ta place ici ?
Gêneuse, pisseuse, pot cassé, poulie gémissante !
Oh ! Monde, monde étranglé, ventre froid !
Comme tu vas sentir les cordages tendus
des quatre mondes !
Comme je vais t’écarteler !
Je vous construirai une ville avec des loques, moi !
Je vous construirai sans plan et sans ciment
Un édifice que vous ne détruirez pas,
Et qu’une espèce d’évidence écumante
Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez,
Et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos arts arabes, et de vos Mings.
Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard
Et du son de peau de tambour,
Je vous assoirai des forteresses
Galimatias et poussière de sable sans raison (poussière de sable sans raison)
De remous et de secousses
Contre lesquelles votre ordre multimillénaire
Tomberont en fadaises et galimatias et poussière de sable sans raison
Oh ! Monde, monde étranglé, ventre froid !
Glas ! Glas ! Glas !
Oh ! Monde étranglé !
Ventre froid, Ô Monde !
Sans raison
Je vous construirai une ville avec des loques, moi !
Je vous construirai sans plan et sans ciment
Un édifice que vous ne détruirez pas,
Et qu’une espèce d’évidence écumante
Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez,
Et au nez gelé de tous vos Parthénons, vos arts arabes, et de vos Mings.
Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard
Et du son de peau de tambour,
Je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes,
Des forteresses faites exclusivement de remous et de secousses,
Contre lesquelles votre ordre multimillénaire et votre géométrie
Tomberont en fadaises et galimatias et poussière de sable sans raison.
Glas sur vous tous !
Je contre !
Néant sur les vivants !
Même pas symbole, mais néant ! je contre !
Foi ! Semelle inusable pour qui n’avance pas !
Je contre !
Je contre et te gave de chiens crevés,
En tonnes, vous m’entendez, en tonnes,
Je vous arracherai ce que vous m’avez refusé
en grammes.
Les dents du loup ne lâchent pas le loup.
C’est la chair du mouton qui lâche.
Carcasse, où est ta place ici, gêneuse,
pisseuse, pot cassé ?
Poulie gémissante, comme tu vas sentir les cordages tendus des quatre mondes !
Comme je vais t’écarteler !
[Adaptation réalisée à partir d’Exegi monumentum de Horace et Contre ! De Henri Michaux.]
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9. |
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Toujours à l’affût, sans cesse,
Pour tout jour, quelques nuits,
Estocades en cascades – chutes de souffre,
Afflux sans gain, cent fesses, sans cesses,
Ses sessions mortelles... Avant l'aurore.
Articulation funéraire de vies soufrées,
Dilatées, rétractées, embusquées, mortes,
Engouffrées, soupirées, ajustées, déchirées,
A jamais mangées par le diablotin du quotidien.
« Lalala, lalala,
C'que la vie est douce, on croit voler,
C'que la brise est douce, on croit rêver. »
Enclenche la cartouche, mets-le dans la bouche,
Magnifique purgatoire, brûle ces ailes coupables,
Pour toujours à l’affût, sans cesse,
Les lames sont face à toi, aiguisées,
Fonce, plonge, crève,
Fonce, plante, crève,
Fils de pute.
***
« What are you ?
Ah ! I have so many names...
Satan ? »
SATAN !
« Call me dad »
Mort, sang (dévore),
Mort, sûre, mort, lente, mort, pure,
Fonce, plonge, crève.
Dans les couloirs du temps,
Je rôde, venin séquencé,
Je mords sûr.
Crève.
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10. |
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Instrumental
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Non Serviam Paris, France
Electronihilisme, sludge industriel, anonymat et misanthropie. Fuck off and die.
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